Tout savoir sur l’hébergement web écologique.
L’empreinte carbone du numérique représente actuellement 3,7 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit une part équivalente à celle de l’industrie aérienne. Il devient impératif, dans cette perspective, d’opter pour un hébergement web écologique, également connu sous le nom de green hosting, afin de minimiser l’impact environnemental des marques.
Qu’est-ce que l’hébergement web écologique ?
L’hébergement web écologique consiste à stocker les données d’un site web en utilisant des supports matériels respectueux de l’environnement. Pour réduire l’empreinte carbone des serveurs, les hébergeurs mettent en œuvre diverses initiatives éco-responsables.
Quelle est l’importance de l’éco-responsabilité dans l’hébergement web ?
La préoccupation environnementale est aujourd’hui une priorité sociétale, tant pour les citoyens que pour les entreprises. Avec l’essor considérable des outils numériques, la question de leur impact sur l’environnement se pose de manière prégnante. L’hébergement web, en tant que consommateur important d’énergie et générateur de gaz à effet de serre, constitue 2,5 % de l’empreinte carbone nationale. Il devient donc essentiel de considérer ces aspects dès la création d’un site web.
Fonctionnement des pratiques écologiques en hébergement web :
Utilisation d’énergies renouvelables
Les énergies renouvelables, issues de sources naturelles telles que le vent, le soleil, la chaleur de la terre, les chutes d’eau ou les marées, constituent une approche « écoresponsable ». Produites par des panneaux solaires, des éoliennes ou des barrages hydroélectriques, ces énergies se renouvellent plus rapidement qu’elles ne sont consommées. Certains fournisseurs d’énergie proposent une offre d’électricité verte, permettant aux entreprises de souscrire à un contrat spécifique, notamment pour le fonctionnement et le refroidissement de leurs serveurs.
Utilisation de serveurs de plus petites tailles
Étant donné qu’un serveur peut consommer entre quelques centaines et plusieurs milliers de watts d’électricité, l’utilisation de serveurs de plus petites tailles est cruciale. Cette approche convient particulièrement aux petites et moyennes entreprises nécessitant moins de bande passante et de bases de données plus restreintes.
Recours à l’intelligence artificielle pour le refroidissement des serveurs
L’adoption de l’intelligence artificielle offre la possibilité d’ajuster les systèmes de refroidissement des datacenters en fonction de divers paramètres tels que la température ou l’humidité. L’IA prend en charge la gestion des ventilateurs à l’intérieur des serveurs et la régulation de la circulation de l’air dans la salle.
Diminution de la consommation électrique
L’optimisation du code des sites et des applications représente une option exploitable par les entreprises pour réduire leur consommation d’énergie et diminuer le nombre de serveurs requis. Les développeurs utilisent des outils de monitoring et d’amélioration des performances, tandis que les progrès technologiques permettent de remplacer les serveurs obsolètes par des modèles plus performants et économes en énergie.
Recyclage des anciens équipements
Les entreprises remplaçant leurs anciens serveurs peuvent solliciter leur fournisseur pour la reprise de ces équipements. Une alternative consiste à les déposer dans des zones de collecte spécialisées telles que des déchetteries, qui récupèrent ce type de déchets électroniques.
Approvisionnement en serveurs via le circuit court
Le concept de circuit court, impliquant une vente locale, garantit que les serveurs sont géographiquement proches des entreprises qui les utilisent. Cette approche se révèle avantageuse à la fois sur le plan économique, écologique et social pour les entreprises.
Réduction de la production de CO²
Pour optimiser un site web, il est essentiel de considérer le poids des images et des fichiers afin de limiter la demande en ressources tout en améliorant le chargement des pages. Les techniques de mise en cache se présentent comme des solutions intéressantes pour améliorer les performances, réduire les dépenses d’énergie et, par conséquent, diminuer la production de CO² liée au numérique.
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